Journées mondiales contre la peine de mort: des thématiques pour mieux comprendre

10 octobre : Journée mondiale contre la peine de mort

Des thématiques pour mieux comprendre

Le 10 octobre 2017, la Coalition mondiale contre la peine de mort souhaitait attirer l’attention sur les raisons pour lesquelles les personnes vivant dans la pauvreté sont plus susceptibles d’être passibles de la peine de mort.

La peine de mort est une pratique discriminatoire, souvent utilisée contre les personnes les plus vulnérables et doit être abolie

L’utilisation de la peine de mort est inextricablement liée à la pauvreté. Les inégalités sociales et économiques nuisent à l’accès à la justice des personnes condamnées à mort, et ce pour plusieurs raisons : l’accusé dans une telle situation d’inégalité manque souvent de ressources (sociales, économiques, culturelles mais aussi de pouvoir) pour se défendre et sera le plus souvent marginalisé en raison de son statut social. Pour en savoir plus sur cette thématique, consultez le site de la Coalition mondiale contre la peine de mort : témoignages, faites et chiffres, dossiers détaillés.

La peine de mort en pratique en 2017

104 pays ont aboli la peine de mort pour tous les crimes ;
7 pays ont aboli la peine de mort pour les crimes ordinaires ;
30 pays sont abolitionnistes en pratique ;
57 pays sont rétentionnistes ;

23 pays ont procédé à des exécutions en 2016 ;
• les 5 pays qui ont le plus exécuté au monde en 2016 sont : la Chine, l’Iran, l’Arabie saoudite, l’Irak et le Pakistan.

Le 10 octobre 2016, la Coalition mondiale contre la peine de mort souhaitait attirer l’attention sur l’application de la peine de mort pour des infractions liées au terrorisme, afin d’en réduire son utilisation.

A contre courant du mouvement abolitionniste, des États, soucieux d’assurer leur sécurité et celle de leurs populations, ont récemment fait usage de la peine de mort comme punition ultime, à la faveur d’attaques terroristes touchant leurs pays. Au cours des dix dernières années, le Nigeria, le Bangladesh, l’Inde, la Tunisie et d’autres ont adopté des lois qui élargissent le champ d’application de la peine de mort, en ajoutant certains actes terroristes à la liste des infractions passibles de la peine de mort.
Plus récemment, après des années de moratoire, le Pakistan et le Tchad ont repris les exécutions au nom de la lutte contre le terrorisme.

Pour tout savoir sur la campagne internationale 2016

La peine de mort en pratique en 2016

• 104 pays ont aboli la peine de mort pour tous les crimes ;
• 6 pays ont aboli la peine de mort pour les crimes ordinaires ;
• 30 pays sont abolitionnistes en pratique ;
• 58 pays et territoires sont rétentionnistes ;

• 25 pays ont procédé à des exécutions en 2015 ;
• Les 5 pays qui ont le plus exécuté au monde en 2015 sont la Chine, l’Iran, l’Arabie saoudite, le Pakistan et les États-Unis ;
• 65 pays et territoires maintiennent la peine de mort pour terrorisme, dont
− 16 pays sont abolitionnistes en pratique ;
− 1 pays est abolitionniste en droit pour les crimes de droit commun.

Le 10 octobre 2015, la Coalition mondiale contre la peine de mort attirait l’attention sur la peine de mort pour trafic de drogue, pour en réduire son utilisation. .

A contre courant du mouvement abolitionniste, de nombreux pays on ajouté la peine de mort pour trafic de drogue dans leur arsenal juridique entre 1980 et 2000. Cette tendance est à la baisse aujourd’hui, pourtant, dans certaines parties du monde, le trafic de drogue reste la principale cause de condamnations à mort et d’exécutions.
Pour en savoir plus sur cette thématique, consultez le site de la Coalition mondiale contre la peine de mort.

La peine de mort en pratique en 2015

100 pays ont aboli la peine de mort pour tous les crimes ;
• 6 pays ont aboli la peine de mort pour les crimes ordinaires ;
34 pays sont abolitionnistes en pratique ;
58 pays sont rétentionnistes ;

22 pays ont procédé à des exécutions en 2014 ;
• 33 pays et territoires maintiennent la peine de mort pour trafic de drogue ;
– 13 de ces 33 pays ont procédé à une exécution pour trafic de drogue au cours des cinq dernières années ;
– 12 des 33 pays conservent la peine de mort obligatoire pour certains crimes liés au trafic de drogue ;
– 5 des 33 pays sont abolitionnistes en pratique.

Comment répondre à l’argument de l’effet dissuasif

Document publié par la Coalition mondiale contre la peine de mort en 2015

Il a été créé pour aider tous les abolitionnistes à répondre à l’argument de l’effet dissuasif de la peine de mort. Il donne une définition de la théorie de la dissuasion, des raisons concrètes expliquant pourquoi les études universitaires n’ont pas réussi à prouver l’effet dissuasif de la peine de mort et compare les chiffres concernant les taux de criminalité et l’abolition. Il ne fournit pas de réponses simples et faciles, mais explique, étape par étape, comment répondre à ceux qui croient que la peine de mort a un effet dissuasif.

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